La Villa
Robert Guédiguian, France, 2017o
Dans une calanque près de Marseille, au creux de l’hiver, Angèle, Joseph et Armand, se rassemblent autour de leur père vieillissant. C’est le moment pour eux de mesurer ce qu’ils ont conservé de l’idéal qu’il leur a transmis, du monde de fraternité qu’il avait bâti dans ce lieu magique, autour d’un restaurant ouvrier dont Armand, le fils ainé, continue de s’occuper. Lorsque de nouveaux arrivants venus de la mer vont bouleverser leurs réflexions.
Pour son vingtième film, Guédiguian rassemble sa troupe, ses thèmes et filme, en hiver, dans une calanque idéale, une histoire de rêve d’hier, solidaire et généreux, qui, avec le monde défait et des réfugiés échoués, se réinvente aujourd’hui.
Isabelle DanelOn est frappé, dès le prologue, par la précision et l’économie narrative qui noue le récit en quelques plans. Et qui fait tomber une émotion profonde, comme une chape, qui ne quittera plus le film.
Jean-Sébastien ChauvinQue faire de ces enfants ? Que faire du resto ? Qui pour s’occuper du vieux père ? Partir ou rester ? Autant de questions qui émergent de ce récit choral, fluide, dont l’action est habilement relancée par plusieurs épisodes dramatiques.
Jacques Morice
Wie kann man das hinkriegen, ein gerechter Mensch sein in einer ungerechten Welt? Ein Vater hat einen Schlaganfall, die drei Kinder eilen zurück zu ihm, in seine Villa, dem Haus über dem Meer, nahe Marseille. Wunderbare Melancholie schwebt durch diesen Film von Robert Guédiguian, seinen zwanzigsten, den Tod nicht fürchtend und das Leben feiernd, und von außen schwappen all die ungelösten Probleme unserer Gesellschaft an, Klassenkampf und gestrandete Migranten, die Existenz der kleinen Unternehmen, der Erhalt des eigenen Selbstbewusstseins. Dazu die Liebe, unerschütterlich bis zum Ende, und für immer erregt durch eine Performance des "Guten Menschen von Sezuan".
Fritz GöttlerGalerie photoso
