La freccia azzurra
Enzo D'Alò, Suisse, Italie, Luxembourg, 1996o
Tous les ans, lors de la nuit de l’Epiphanie, la vieille Befana enfourche son balai et apporte des cadeaux aux enfants. Cette année-là, elle tombe malade. Son assistant, le méchant Scarafoni, décide de vendre les jouets au lieu de les donner. Les jouets se révoltent, soutenus par le petit Francesco.
À la fin des années 1990, les succès inattendus de Kirikou et la Sorcière du Français Michel Ocelot et La Mouette et le Chat de l’Italien Enzo D’Alò donnent des ailes au cinéma d’animation européen. Très remarqué, le futur réalisateur du merveilleux Pinocchio (2012) n’en est cependant pas à son coup d’essai: avant ce tour de force, La Freccia Azzurra («La Flèche Bleue») constituait déjà une belle réussite!
S’inspirant du roman homonyme de Gianni Rodari, Enzo D’Alò s’associe à «La Lanterna Magica», un studio d’animation basé à Turin et spécialisé dans la production de films pour enfants, pour réaliser son premier long-métrage. La société suisse Fama Film contribue à donner vie à ce beau projet.
Superbement bercé par la musique de Paolo Conte, La Freccia Azzurra bénéficie d’une animation soignée de laquelle émane une grande douceur. Ce conte de Noël enchanteur est aussi l’occasion pour les enfants de découvrir une tradition culte chez nos voisins transalpins: durant la nuit précédant l’Épiphanie, la légendaire Befana, mi-fée et mi-sorcière, s’envole sur son balai pour livrer bonbons et cadeaux aux enfants sages et… un morceau de charbon aux garnements!
Vincent AdatteGalerie photoso
