Au nom de la terre
Édouard Bergeon, France, Belgique, 2019o
Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l'exploitation s’est agrandie, la famille aussi. C’est le temps des jours heureux, du moins au début. Les dettes s’accumulent et Pierre s’épuise au travail. Malgré l’amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu.
Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.
Inspiré de la propre histoire du père du réalisateur, un drame qui fait écho aux problèmes que rencontre le monde paysan d'aujourd'hui. Implacable et bouleversant.
La RédactionPortrait terrible et sans fard du monde paysan, Au nom de la terre montre avec beaucoup de justesse comment les valeurs qui fondent l’idée de la vie agricole se vident peu à peu de leur substance. Comment un monde se meurt.
Pierre CharpillozModeste dans sa mise en scène, Bergeon rend le plus digne des hommages à son père, ne sacrifiant jamais à la sensiblerie. Il est accompagné par un Guillaume Canet bouleversant, entouré par les non moins magnifiques Veerle Baetens, Anthony Bajon, Rufus.
Thierry ChezeIn The Name Of The Land (Au nom de la terre) is a gut-wrenching cri de coeur about the ways rural life and agricultural methods have changed over the past 40 years. [...] [The film shows] how intimations of a bright self-sufficient future for a man and his family were transformed into a slippery slope so insidious we can almost feel our own feet getting sucked into the muck as we watch. [Excerpt]
Lisa Nesselson