Girlfight
Karyn Kusama, USA, 2000o
Diana Guzman a l'art de s'attirer des ennuis. Adolescente sombre et maussade, elle en veut a la Terre entière et passe son année scolaire à se battre avec les rares amateurs qui trainent dans les couloirs du lycée. Diana habite Red Hooks, à Brooklyn, avec son père Sandro, souvent absent, et son jeune frère Tiny. Leur mère est morte. Diana est entourée de gens qui, selon elle, passent à côté de la vie. Pour elle, il n'y a pas d'autre alternative que de se battre pour s'en sortir et elle préfère de loin être celle qui cogne. C'est ainsi qu'elle découvre l'univers de la boxe.
On dira bien sûr que Girlfight n´est « pas seulement un film de boxe ». Mais c´en est un quand même, et fameux. La jeune réalisatrice arrive alors à faire passer de la grâce et un amour authentique pour le noble art.
Thomas SotinelCrânement, elle (Karyn Kusama) investit un champ dont les femmes sont habituellement mises à l'écart et déploie toutes les qualités qui modèlent un bon poids légers : la vélocité, le sens du placement et de l'esquive.
Bertrand LoutteCe que ce premier film sec et nerveux, étonnant de maîtrise, décrit patiemment étape par étape, c'est surtout l'apprentissage d'une libération de soi.
Jacques MoriceGalerie photoso


