Conte d'hiver
Éric Rohmer, France, 1992o
Pour avoir confondu Levallois et Courbevoie, Félicie a perdu la trace de Charles, un amour de vacances de qui elle a eu une petite fille. Quatre ans ont passé. Elle hésite entre l'amour de Loïc un peu trop intellectuel à son goût, et celui de Maxence qui lui propose de le suivre pour Nevers. Mais elle ne parvient pas à oublier Charles, et ne peut plus supporter sa vie à Nevers où elle avait espéré que l'éloignement l'aiderait à oublier. De retour à Paris, elle retrouve par hasard Charles et ils peuvent vivre leur merveilleux amour.
En 1990, Eric Rohmer inaugure un nouveau cycle, Les Contes des quatre saisons, qui continue d’investir la complexité amoureuse à travers des personnages indécis. Conte d’hiver se pose résolument sous le signe du pari pascalien, déjà à l’œuvre dans Ma nuit chez Maud.
Jérémy Gallet
Rohmers Lebensnähe wirkt immer wieder schmerzlich, denn während man der Frau wünscht, ihr verschollenes Ideal von Mannsbild möge wieder auftauchen, sehen wir zu, wie sie sich mit den beiden andern schwertut. Nur zwei Gewissheiten bleiben einem in diesen Momenten: Der nächste Frühling folgt auf den Winter bestimmt, und Rohmer wird die Shakespearsche Fügung schaffen, die aus der ausweglosen Situation ein offenes und doch glücklich anmutendes Ende stiftet. Die wundersame Wiedervereinigung, zu der der Film gelangt, hat der französische Gefühlsgeometer jedenfalls dem ‹Wintermärchen› des englischen Machtanalytikers entlehnt.
Walter RuggleGalerie photoso
