Judy
Rupert Goold, GB, 2019o
Hiver 1968. Judy Garland, icône du spectacle quelque peu vieillissante, part pour Londres pour donner une série de concerts à guichets fermés. 30 ans ont passé depuis qu'elle s'est fait connaître dans le monde entier grâce à la comédie musicale Le magicien d'Oz. Sa vie mouvementée a laissé de traces, mais elle a gardé la passion de la chanson. Quittant à contrecoeur ses enfants restés aux États-Unis, elle saisit cependant l'opportunité de faire revivre sa carrière - et de renflouer ses caisses. Sa rencontre avec le musicien Mickey lui donne une lueur d'espoir. Mais des différends avec son manager, des souvenirs d'enfance désagréables et l'épuisement donnent à la star de 47 ans toujours plus de fil à retordre.
Von dreissig Jahren Traumfabrik, Scheidungskriegen und Alkohol gezeichnet, gab die 46-jährige Judy Garland im Swinging London von 1968 eine Reihe von Konzerten, die ihre letzten werden sollten. Rupert Goolds liebevolle Hommage an das Charisma und das Drama des Temperamentbündels springt von den tragikomischen Szenen dieses Backstage-Dramas um prekären Proben und Auftritte zurück in die dreissiger Jahre, als der MGM-Mogul L.B. Mayer den Backfisch Garland mit Tabletten auf Hollywood-Norm trimmte und das Unheil seinen Anfang nahm. So schemattisch die Rückblenden bleiben, so grossartig ist Renée Zellweger, die oscarprämierte Comeback-Queen dieser Tage, in der Rolle der späten Garland, die am Comeback ihrerseits ergreifend scheitert.
Andreas FurlerZellweger semble réellement habitée par son modèle. Sans jamais tomber dans l’imitation, elle rend compte de la complexité d’une vie de star lancée toute jeune et soumise à la pression d’un métier qui exige plus qu’il ne donne. Et finalement, elle nous parle autant d’elle que de Judy Garland.
Sophie BenamonNuméro d’imitation parfait. Presque trop : une détermination minérale affleure à la surface de ce remarquable travail d’actrice, un masque sous le masque, impossible à oublier. Comme si l’actrice d’aujourd’hui entrait en concurrence avec la diva déchue.
Cécile MuryKonventionell gemachter Musikfilm, der aber durch die Hauptdarstellerin Renée Zellweger auf ein besonderes Niveau gehoben wird. Die ehemalige Bridget Jones trifft, nicht nur beim Singen, in allen Höhen und Tiefen den richtigen Ton. Und vermittelt spielend die Verführungskunst, die Schlagfertigkeit, aber auch die grausame Einsamkeit der Judy Garland.
Matthias LerfRupert Goolds Biopic über die große Sängerin und Entertainerin Judy Garland hat eine große Schwäche und eine große Stärke: Unglücklich ist der Fokus auf ihr letztes Lebensjahr (vor einer versehentlichen Tablettenüberdosis 1969), als sich Karriere und körperliche Verfassung bereits im freien Fall befinden und sie während eines Engagements in London versucht, die Magie der alten Tage noch einmal aufleben zu lassen. Renée Zellweger verkörpert diese dauerdeprimierte Garland aber mit einer aufregenden, manischen Energie und feinen Gespür für deren Manierismen. Sie singt selbst – und macht Garland dabei alle Ehre.
Annett Scheffel